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 féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....

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Chaton
Déesse parmi les déesses
Chaton


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MessageSujet: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyMer 16 Nov - 16:53

Je suis en train de lire Backlash de Susan Faludi et je me rends compte à quel point notre mémoire est courte et que nous les femmes agissons comme si ce que nous avons, avait toujours été et sera à jamais.
Je crois que cela est une grave erreur pour la femme en général et plus encore pour les lesbiennes, cette minorité qui dans la réalité de tous les jours n’en est pas une.
Moi qui suis lez assumée depuis deux ans seulement, mais féministe depuis bien plus longtemps, je me rends compte que dans le milieu que je côtoie tous les jours, et je contacte beaucoup de personnes, les femmes attirées par les femmes ou aimant les femmes sont très nombreuses, l’assumant ou ne l’assumant pas, elles sont vraiment plus nombreuses que ce que nous pouvons imaginer.
Et que c’est principalement le poids de cette peur, du jugement de l’homme en premier et en général, qui fait que nous nous terrons et taisons.
Peur d’être montrée du doigt et de ne plus être reconnue comme une vraie femme, une femme à part entière, d’être prise pour un être inférieur.
Mais ne le sommes nous pas déjà aux yeux des hommes en général ???? et de ces femmes qui, pour trouver une place, leur place, acceptent d’être la femme attentionnée qui n'existe qu'à travers l’homme et plus tard à travers ses enfants.
Alors quand allons nous, nous même les lesbiennes, nous reconnaître comme femmes avant tout et oser le montrer…..mais surtout le revendiquer haut et fort ???

Vous savez que le chaton est quelqu’un de très pragmatique et rêveur tout à la fois, mais considérant qu’il s’agit d’une lutte et que bien souvent pour justifier notre existence, il est employé des mots guerriers, et qu'il est fait appel à des rapports de force, alors oui, je me dis : s’il est un point important dans le rapport de force, c’est bien le nombre…. Si toutes ces femmes aimant les femmes se montraient au grand jour, assumaient comme quelque chose d’évident et de normal leur choix sexuel, cela aurait un écho terrible sur l’ensemble des gens et notamment sur les hommes qui seraient obligé d’avoir une autre prise de position et un autre discours sur les lesbiennes et par ricochet sur les femmes en général.
Et oui, contrairement à ce qu’ils pensent, « la lesbienne » est multiple.
Intellectuelle ou non, bourgeoise ou prolétaire, féminine ou garçon manqué, jolie ou plus commune, nymphomane ou plus réservée et avec toutes les variantes de ces qualificatifs.
Oui la lesbienne existe, différente de leur vision de la femme, mais cette vision est complètement erronée et ne correspond qu’à ce qui les rassure.

Alors oui, nous avons des droits en tant que femmes avant tout…
Celui d’étudier sans que ce soit considéré comme une perte de temps par rapport à ce que l’on attend de nous : nous marier et faire des enfants.
Le droit de travailler et de l’apprécier comme une liberté, un moyen d’autonomie et de réalisation personnelle.
Le droit de ne pas vouloir se marier et de ne pas être perçue comme une femme ratée.
Le droit d’avoir ou de différer la venue d’un enfant ou tout simplement ne pas en vouloir.
Le droit de ses choix vestimentaires et d’apparence, d’être femme sans répondre à leur critère de ce qu'est ou doit être la « femme »

C’est vrai qu’avec le temps, on ne se rend plus compte du chemin parcouru par les femmes, grâce aux féministes notamment de toutes les époques.
Et je crois sincèrement que la cause des lesbiennes ne sera reconnue vraiment que quand celle des femmes le sera de fait.
Je vous mets quelques trucs ci-après qui démontrent bien que ce qui a été acquis, ne l’a été que par la volonté revendicatrice de certaines femmes et ce n’est qu’un mince exemple que je donne....l'apparence !!!!!



Les garçonnes ou les premières femmes en pantalon.


Il y eut les femmes en pantalon....
Cet article rend hommage à ces femmes pionnières qui ont eu le courage de faire face à l'homophobie, aux moqueries, à la désapprobation de la société durant la décennie 1920-1930 en portant le pantalon. En adoptant l'habit des hommes, elles ont été les précurseurs du mouvement d'émancipation et de libéralisation des femmes.


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Pose calculée ou instant saisi par le photographe ?
"la garçonne à la voiture".


La garçonne.


Symbole par excellence des Années folles, la garçonne, avec ses cheveux coupés, ses robes raccourcies, sa silhouette tubulaire est une figure de mode androgyne qui hésite entre masculinisation et invention d'une nouvelle féminité. Elle incarne, de manière ambigüe, l'émancipation des femmes. Les adversaires à cette émancipation ne manquèrent pas d'assimiler les garçonnes aux lesbiennes, utilisant ainsi l'homophobie contre les femmes. Ainsi, dès 1889, on estime que l'on peut presque toujours suspecter une homosexualité chez les femmes qui portent les cheveux courts ou qui s'habillent comme des hommes ou qui pratiquent les sports ou les passe-temps de leur entourage masculin. Le marquage du sexe par le vêtement est en effet à cette époque un trait culturel fondamental. Il assigne chaque sexe à sa place dans toutes les manifestations de la vie sociale. Pourtant, dans ce siècle marqué par la domination masculine, adopter l'habit des hommes est un geste d'affranchissement. Ainsi des femmes bravent les sarcasmes et deviennent des modèles pour les femmes éprises de liberté: Rosa Bonheur, George Sand, l'exploratrice Jane Dieulafoy ou encore l'écrivaine Rachilde portent l'habit masculin

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Coupe courte et au carré dite précisément "à la garçonne"
Louise Brooks.


En 1920, la coupe courte et au carré dite précisément "à la garçonne" tient le haut du pavé tandis que le cinéma inaugure la carrière légendaire de star comme Louise Brooks. Les opposants à l'émancipation des femmes font courir la rumeur que les coupes courtes provoquent des calvities, ou, au contraire, activent la pilosité du visage... Mais une nouvelle féminité s'invente alors: Le cou et la nuque dégagés mettent en valeur de grandes boucles d'oreilles. Sur les bras dénudés scintillent de nombreux bracelets rigides, serrés "à l'esclave" tandis que le mouvement du corps est souligné par de nombreux bijoux fantaisie et broches...

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La nouvelle féminité: la nuque dégagée met en valeur de grands colliers
Louise Brooks.



L'apparition du pantalon


En 1924, les Jupes sont "courtes" : en moyenne à 26 cm du sol. En 1925, elles sont à 30 ou 35 cm du sol. En 1926, elles sont à 40 cm puis rallongent progressivement jusque 1930 où elles se stabiliseront à 30 ou 32 cm du sol. Mais avec la garçonne, la garde-robe masculine entre dans le vestiaire féminin. Il ne s'agit pas d'excentricité vestimentaire mais s'inscrit dans un progrès du féminisme. L'égalité des sexes apparaît d'abord comme une négation de la féminité et comme une volonté d'imiter les hommes. Le pantalon, emblème de la virilité occidentale apparaît à la fin des années vingt dans la garde-robe féminine même s'il est déja porté dès 1920 pour le ski, l'équitation, la chasse ou le golf. Il existe également sous forme de pyjama de soie pour remplacer la robe d'intérieur dès 1924. A l'écart des changements, la campagne restera longtemps fidèle à ses traditions vestimentaires et à ses costumes régionaux. Ainsi, longtemps, certains curés refuseront la communion aux jeunes filles en pantalon. L'école laïque ne se montrera guère plus tolérante en interdisant le pantalon jusque la fin des années soixante, sauf pendant les rigueurs hivernales, à condition qu'il soit porté sous la Jupe. En 1930, le droit des femmes de s'habiller en homme est même débattu devant les tribunaux. Ainsi, Violette Morris, entraîneuse de la Fédération féminine sportive de France porte plainte car sa fédération lui a retiré sa licence en raison de sa tenue jugée trop masculine. A 37 ans, elle porte des cheveux coupés très courts, le pantalon et veston avec cravate. Elle sera même accusée par la rumeur d'avoir supprimer sa poitrine trop proéminente pour conduire sa voiture... Elle sera déboutée devant le tribunal qui déclarera que "porter un pantalon n'étant pas d'un usage admis pour les femmes, la fédération féminine sportive de France avait parfaitement le droit de l'interdire"...

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Veston, pantalon, chemise, noeud papillon, gants.
La garde-robe masculine entre dans le vestiaire féminin.


Néanmoins, ces femmes courageuses triompheront des divergences esthétiques, morales et politiques pour entrer dans les moeurs et ouvrir ainsi la voie de la femme moderne telle que nous la connaissons aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyJeu 17 Nov - 0:28

L'habit ne fait pas le moine !!!!

D'ailleurs une loi française interdit toujours aux femmes le port du pantalon !

"La loi du 26 Brumaire an IX de la République dispose que toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation, et celle ci ne peut être donnée qu'au vu d'un certificat d'un officier de santé",
Deux circulaires de 1892 et 1909 autorisent le port féminin du pantalon à vélo puis à cheval. George Sand avait dû se soumettre à cette autorisation pour porter le pantalon auprès de la Préfecture de l'Indre. L'an dernier, le député UMP de l'Indre Jean-Yves Hugon avait demandé au gouvernement français de revenir sur cette loi du début du XIXe siècle qui interdit toujours aux femmes le port du pantalon.

Sinon, dans le genre vêtement "dégenré", le smoking est roi. Dès 1966, Yves Saint Laurent fit sensation en habillant des femmes avec ce vêtement typiquement masculin. D'abord se sont "les garçonnes" des années 20 qui se le sont approprié, puis au beau milieu des années 60, toutes les autres. A la même époque, les filles dénudaient aussi leurs jambes grâce à Mary Quant, accédaient à la contraception et revendiquaient leurs droits. Coincidences ?

Le couturier voit le smoking comme symbole de l'émancipation féminine, un vêtement de style et non un vêtement de mode !

"Si Chanel a libéré les femmes, Yves Saint Laurent leur a donné le pouvoir, a déclaré Pierre Bergé, ancien président de la maison de haute couture.

Noir smoking plutôt que noir tchador. Dans les pays où sévit la pensée unique, il n'y a plus de vêtement, il n'y a qu'un seul habit, obligatoire, et il n'est plus là pour révéler mais pour contraindre et cacher.

source: forum le figaro de Queenelisabeth2
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptySam 14 Jan - 14:33

Honnêtement je crois que l'individualisme prône dans notre société tout comme il est très proéminent chez les nouvelles générations de lesbiennes. L'individu, le 'moi avant tout', le 'je prends et je ne me fatigue pas pour donner' sont des crédos tout à fait acceptables de nos jours et rares sont celles qui dérogent à cette règle. 'Vivons notre petite vie tranquille et pépère, cachées pour notre confort quand nous le souhaitons et un peu dehors de temps à autre pour tapoter sur le dos de notre ego et le rassurer tout en douceur'.

Tu en connais beaucoup de personnes qui sont prêtes à mouiller leurs chemises pour les autres, moi pas tellement et ça ne va pas en s'améliorant. Je ne blâmerais pas les féministes qui se sont battues pour nous de finalement baisser les bras en faisant le constat de la motivation actuelle des femmes, ou des lesbiennes, à défendre leurs droits ou celles d'autres femmes.

Il est plus intéressant de nos jours de se gargariser de belles théories en privé plutôt que d'agir dans la vie de tous les jours, à quelque niveau que ce soit. Il faut que tout reste confortable et que chaque chose participe à notre bien-être personnel. La discrimination n'est plus une raison de se battre, c'est devenu une légitimation de notre passivité à ne plus nous engager pour d'autres que nous, pour notre bien-être individuel, alors vivons sur nos acquis, vantons les mérites de celles qui se sont battues pour nous, soyons fières d'être femmes pour cette raison, mais restons chez nous sur notre sofa et ne nous faisons surtout pas violence, cela ne nous apporterait rien de bien positif, ne vivons pas au grand jour, sentons la naphtaline et assumons le très bien...

Cela se voit partout, à tous les niveaux de la société, en tous lieux, dans chacun des rapports que nous entretenons avec l'autre...
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptySam 14 Jan - 14:43

Les Filles ... en trois mots ... qu'est ce qu'être féministe ?

Je n'ai jamais porté de banderolles ou brûlé mon soutien gorge en signe de protestation ... Je passe simplement mon temps à faire établir l'importance de la gente féminine dans les domaines "historiquement" réservés aux hommes.
Me battre ainsi contre une "histoire" rédigée par les hommes ... et inculquée aux générations snas scrupules, et sans vérités.

Suis-je féministe ? grrrrrrr
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Chaton
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptySam 14 Jan - 16:05

jumpie
oui
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyDim 15 Jan - 0:14

OUI ....OUI..OUI....OUI
allez voir ce que je viens de mettre sur le échos de l'Agora, c'est un coup de gueule contre les mecs qui ont gommé de l'histoire la civilisation nubienne qui était dirigée par des femmes.

PS: mon Chaton, toute prise dans mon travail s ur Sappho je n'avais pas vu ton excellent travail. Bravo ça mérite un gros, gros bisou de voyoute où tu veux.

NB: j'ai pas pu bruler mon Sg étant donné que je n'en porte pas, enfin pour l'instant! Oui Maria mia même combat que toi remettre les faits historiques à leur juste place avec l'espoir d'apporter une petite contribution à ce grand combat contre l'injustice.
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Loulou16
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyLun 13 Fév - 2:46

Citation :
Je suis en train de lire Backlash de Susan Faludi et je me rends compte à quel point notre mémoire est courte et que nous les femmes agissons comme si ce que nous avons, avait toujours été et sera à jamais.
Je crois que cela est une grave erreur pour la femme en général et plus encore pour les lesbiennes, cette minorité qui dans la réalité de tous les jours n’en est pas une.
Moi qui suis lez assumée depuis deux ans seulement, mais féministe depuis bien plus longtemps, je me rends compte que dans le milieu que je côtoie tous les jours, et je contacte beaucoup de personnes, les femmes attirées par les femmes ou aimant les femmes sont très nombreuses, l’assumant ou ne l’assumant pas, elles sont vraiment plus nombreuses que ce que nous pouvons imaginer.

Pour moi, elles le sont toutes plus ou moins... je crois que dans les sentiments, il n'est pas ou plus question de sexe... si tu sais charmer, tu charmeras toutes les femmes du monde entier ! Hem, oui là n'est pas la question... Que la femme qui n'a jamais été attirée par une autre femme s'exprime ou se taise à jamais !!! langue

Citation :
Et que c’est principalement le poids de cette peur, du jugement de l’homme en premier et en général, qui fait que nous nous terrons et taisons.
Peur d’être montrée du doigt et de ne plus être reconnue comme une vraie femme, une femme à part entière, d’être prise pour un être inférieur.
Mais ne le sommes nous pas déjà aux yeux des hommes en général ???? et de ces femmes qui, pour trouver une place, leur place, acceptent d’être la femme attentionnée qui n'existe qu'à travers l’homme et plus tard à travers ses enfants.
Alors quand allons nous, nous même les lesbiennes, nous reconnaître comme femmes avant tout et oser le montrer…..mais surtout le revendiquer haut et fort ???

Oui Misfit... je ne sais pas pour vous, mais avant d'être lez, je me considère avant tout comme féministe. Même si le fait de combattre pour obtenir les mêmes droits que les hétéros et le fait de lutter contre le sexisme peuvent être un combat uni et complémentaire.

Tout ceci pour dire que je suis une femme avant d'être un terme (homo, lesbienne, gouine, broute-minou) qui, de toute façon, ne représente qu'une tendance ou pratique sexuelle aux yeux des autres [ex de clichés : "t'es gouine, qui fait l'homme ?!" ou encore, "si t'es lesbienne, c'est que tu es tombée sur un mauvais mec, avec moi tu seras pas déçue" et j'en passe...]

Citation :
Vous savez que le chaton est quelqu’un de très pragmatique et rêveur tout à la fois, mais considérant qu’il s’agit d’une lutte et que bien souvent pour justifier notre existence, il est employé des mots guerriers, et qu'il est fait appel à des rapports de force, alors oui, je me dis : s’il est un point important dans le rapport de force, c’est bien le nombre…. Si toutes ces femmes aimant les femmes se montraient au grand jour, assumaient comme quelque chose d’évident et de normal leur choix sexuel, cela aurait un écho terrible sur l’ensemble des gens et notamment sur les hommes qui seraient obligé d’avoir une autre prise de position et un autre discours sur les lesbiennes et par ricochet sur les femmes en général.

Je ne sais pas... certaines personnes sont tellement bornées. Je ne crois pas qu'il faille brandir les pancartes et le crier sur les toits... La population lez est aussi diverse que les clichés sont variés.

Citation :
Et oui, contrairement à ce qu’ils pensent, « la lesbienne » est multiple.
Intellectuelle ou non, bourgeoise ou prolétaire, féminine ou garçon manqué, jolie ou plus commune, nymphomane ou plus réservée et avec toutes les variantes de ces qualificatifs.
Oui la lesbienne existe, différente de leur vision de la femme, mais cette vision est complètement erronée et ne correspond qu’à ce qui les rassure.

Je pense qu'ils savent qu'elle existe, la lesbienne. Ca en excite certains, en dégoûte d'autres. Quoi qu'il en soit, je pense, et ce du fait que malgré la séparation de l'église et de l'état, il y a encore dans nos sociétés occidentales tout au moins une présence de la religion.
Pour cette part de la population, la femme est faite pour reproduire, un point c'est tout (et d'ailleurs elle n'a pas le droit d'avorter). Forcément, elle ne peut pas être gay !
L'église condamne davantage les homosexuels (mââââles clin d'oeil ), car absence de virilité, pas de reproduction... 'fin c'est ce que je pense.

Citation :
Alors oui, nous avons des droits en tant que femmes avant tout…
Celui d’étudier sans que ce soit considéré comme une perte de temps par rapport à ce que l’on attend de nous : nous marier et faire des enfants.
Ouiiiiiiiiiiiii !

Citation :
Le droit de travailler et de l’apprécier comme une liberté, un moyen d’autonomie et de réalisation personnelle.
Le droit de ne pas vouloir se marier et de ne pas être perçue comme une femme ratée.
Le droit d’avoir ou de différer la venue d’un enfant ou tout simplement ne pas en vouloir.
Le droit de ses choix vestimentaires et d’apparence, d’être femme sans répondre à leur critère de ce qu'est ou doit être la « femme »

Hummmm, personnellement, je crois que la société dite patriarcale perdurera... je ne veux pas être pessimiste mais les gens (en général), ne sont pas prêts. Et puis, il y a une grosse pression des médias (gays souvent noirs d'ailleurs = sida...), j'en soupçonne beaucoup de ne pas savoir faire la part des choses et de ne pas remettre en question les opinions... de politiques, présentateurs...

Citation :
C’est vrai qu’avec le temps, on ne se rend plus compte du chemin parcouru par les femmes, grâce aux féministes notamment de toutes les époques.
Et je crois sincèrement que la cause des lesbiennes ne sera reconnue vraiment que quand celle des femmes le sera de fait.

Absolument, j'en reviens à ce que je dis plus haut, 1/ féministe
2/ et lesbienne ou féministe lesbienne si vous préférez.

Citation :
Je vous mets quelques trucs ci-après qui démontrent bien que ce qui a été acquis, ne l’a été que par la volonté revendicatrice de certaines femmes et ce n’est qu’un mince exemple que je donne....l'apparence !!!!!

Ca a l'air très intéressant, je vais lire ton (long) post jusqu'au bout Misfit. :teens:
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Misfit Cat
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyLun 13 Fév - 18:22

Il y a une petite chose que j'aimerais dire parce qu'elle me tracasse... (Cela suite à plusieurs conversations avec des filles).

Il y a souvent amalgame lorsque j'affirme qu'il est nécessaire, à mon avis, de se 'montrer au grand jour', de 'se battre', etc...

Tout d'abord, ce n'est qu'une opinion personnelle, peut-être une certaine incitation à le faire, (mais le libre arbitre demeure), et n'émanant pas d'un jugement sur le choix des autres.

Les raisons qui font que des filles restent dans le placard sont multiples, et les choix qu'une personne fait lui appartiennent et personne n'a à les juger. Je me permets cependant de discuter de ces différents motifs avec elles quand je les rencontre, des conséquences qu'ils entraînent et au-delà de ça, de ce que je pense être ma responsabilité de femme et de lesbienne, de partager ces pensées avec elles, et enfin d'imaginer de quelle façon la société pourrait être différente s'il y avait une évolution sensible de notre comportement à cet égard.

Vivre ouvertement pour moi ne signifie pas se mettre un sticker sur le front ou sortir une pancarte dès que mon voisin sort de chez lui. Il faut une part de provocation pour avancer que ce soit dans le domaine féministe ou lesbien, mais je pense qu'il y a des manières et des lieux appropriés pour le faire.

Vivre ouvertement est plus pour moi une façon de ne pas se cacher à outrance, de mentir sans cesse sur ce que nous sommes, parfois jusqu'au point de s'empêcher toute communication constructive avec l'autre et par communication j'entends communication au sens large : 'je ne communique rien de ce que je suis, je ne donne aucun signe de, je cache tout à tout prix'.

Personnellement je ne vais pas brandir un étendard ou me présenter en disant : "Bonjour je suis Lesbienne Féministe, et toi tu t'appelles Hétéro Borné ?"

Mais je ne vais pas me cacher non plus de l'être, je ne vais pas m'empêcher de vivre comme je le souhaite, en privé ou en public, et de dire je suis lesbienne ou je suis féministe de différentes façons (comportement, langage, façon de vivre au quotidien, etc...) parce que je suis profondément femme et lesbienne et que cela dépasse le fait que j'ai un corps de femme et une relation amoureuse lesbienne. J'ai une conscience de cet 'être' et je ressens une certaine responsabilité, et exprime un désir de plus de liberté pour les autres femmes, sans toutefois juger de leurs choix s'ils sont différents des miens.

Je pense qu'il est important que nous partagions nos idées à ce sujet, pour éviter justement qu'il y ait un enfermement supplémentaire, et qui celui-là est commun à encore plus de personnes, celui de s'enfermer dans ses propres schémas, ses convitions personnelles sans jamais les confronter avec ceux et celles d'autres personnes.

Si je pense pouvoir m'enrichir de l'autre (ce qui ne veut pas dire forcément adopter ses idées sans réflexion) je pense également que l'autre peut s'enrichir de mon expérience (qu'elle soit vraie ou erronée) sans vouloir l'imposer.

Je m'écarte un peu du sujet mais je pensais que c'était important de m'exprimer là-dessus.

Mais puisque tu disais que tu n'y croyais pas parce que les gens sont 'bornés'. clin d'oeil

Si je m'arrête au fait que les gens sont bornés, à la limite je n'ai plus rien à faire sur ce forum, j'arrête de rencontrer des gens et je vis en recluse parce que je n'ai pas l'espoir qu'ils évoluent.

De plus, malgré le fait que les gens font parfois preuve d'une connerie monumentale, je ne peux me résoudre à les condamner, à les donner perdants d'avance. Ce serait d'une prétention incroyable, et comment leur demander alors à leur tour d'essayer de comprendre ce que je suis ?

Bornés ou pas, prêts ou pas, je ne veux pas effacer la chance que quelques uns d'entre eux puissent évoluer et ne rien faire, ne rien dire... Sinon j'arrête d'essayer de vivre avec les autres...

Mais si promis, j'arrête mon roman ! Laughing
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyMar 14 Fév - 0:10

Bien sûr, Misfit amie, que je suis d’accord avec toi sur 90% de ce que tu exposes toujours avec une verve et une précision étonnante, alors les 10% les voilà :

« De plus, malgré le fait que les gens font parfois preuve d'une connerie monumentale, je ne peux me résoudre à les condamner, à les donner perdants d'avance. Ce serait d'une prétention incroyable, et comment leur demander alors à leur tour d'essayer de comprendre ce que je suis ?
Bornés ou pas, prêts ou pas, je ne veux pas effacer la chance que quelques uns d'entre eux puissent évoluer et ne rien faire, ne rien dire... Sinon j'arrête d'essayer de vivre avec les autres... »


Non , non et non moi j’en ai marre et archi marre. J’ai 40 ans j’ai ramé pendant des années parce que j’étais lesbienne et que je ne m’en cachais pas. Il m’a fallut travailler dix fois plus que les autres pour m’imposer et me faire respecter dans mon travail et encore je ne me plains pas trop j’ai des parents merveilleux et une famille étonnante à qui le fait d’être lesbienne n’a jamais posé ni problème, ni soucis.

Ceci étant précisé je ne suis pas Sainte Thérèse et je n’ai plus envie d’absoudre les salauds ( je n’emploi pas le terme de con parce qu’à l’origine il désigne notre sexe, entre nos jambes, et que se sont les mecs qui en ont fait une insulte pour désigner, un abruti, une personne d’une bêtise et une méchanceté incommensurables) donc, ces enfoirés, mâles ou femelles d’ailleurs qui depuis des années nous ignorent ou bien nous prennent pour des malades, je ne supporte plus. Qu’ils aillent se faire foutre !
Moi je vis toujours avec « les autres » mais je les prends pour ce qu’ils sont un point c’est tout. La rédemption, le pardon des offenses on nous emmerde avec ça depuis 2000 ans.
Exemple : nous avons toutes été convaincues que la libération de la femme depuis les années 80 était une chose acquise, résultat aux USA les lois sur l’avortement vont être abrogées et en Italie aussi, et les fondamentalistes français sont en embuscade.

Mon père ( 70 ans), vieil anarchiste, était convaincu que nous allions vers une civilisation de la RAISON d’où toute croyance conquérante serait abolie : les religions prennent de plus en plus d’importance dans notre vie de tous jours et pas que les musulmans croyez-moi ! L’église évangéliste ouvre des paroisses à tour de bras dans le pays.

On régresse chaque jour un peu plus et l’Inquisition gagne du terrain.
Certaines ont pu se demander pourquoi je leur imposais un véritable cours d’histoire sur Sappho, la réponse est simple : il faut revenir, nous lesbiennes à nos origines et savoir pourquoi la REVOLUTIONNAIRE de Lesbos a existé et quel a été son enseignement, et surout comprendre que ce n’était pas qu’une « histoire de cul ».
Mariacallas a raison il faut revenir à nos sources historiques et à notre combat de lesbienne, qui dépasse largement les géguerres du féministe actuel.

Alors pour moi pas de pardon, pas d’indulgence Michèle Alliot-Marie ne vaut pas mieux que le nain Sarko et Ségoléne est à mettre dans le même sac que Strauss-Khan (orthographe non garantie).
Tous ces gens et leurs SERVITEURS n’ont qu’une idée en tête LE POUVOIR en écrasant s’il le faut toutes les minorités, dont nous, lesbiennes impénitentes devant l’Eternel, évidemment.

Misfit, ma chérie, si tu as choisi de finir en une sorte de Bernadette Soubirous lesbienne, c’est ton choix, que je respecte et je te promets même que toutes les petites lesbiennes que nous allons former te feront un joli pèlerinage quand tu seras au ciel à coté évidemment de Marie-Madeleine, mais d’ici là je t’en supplie ne tombe pas dans l’angélisme.


Moi j'ai trés envie de foutre des bombes et non pas de pardonner, pardonner, et pardonner encore et toujours.
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Misfit Cat
Déesse parmi les déesses
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MessageSujet: Re: féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une....   féministe et lez...une évidence qui n'en est pas une.... EmptyMar 14 Fév - 13:54

Cleïs, tu sais que je t'adore quand tu te laisses emporter par ta fougue comme ça ? clin d'oeil

Cet avatar te va très bien, ne le change pas, amazone !

Merci de ta réponse. Ce qui me plaît chez toi, ce n'est pas forcément ce qui nous rassemble, c'est que nous arrivions à parler de ce qui nous oppose malgré nos deux caractères, et malgré le fait que nous ayons parfois une vision erronée de l'autre, nous parvenons toujours à nous expliquer.

Bref, merci de ta réponse. Je crois que contrairement à ce que tu avances, je ne me suis pas exprimée aussi clairement que je l'aurais souhaité, ou tout du moins, j'aurais dû développer un peu plus.

Je te rassure je ne suis pas une réincarnation de Bernadette Soubirous en version lesbienne. Lorsqu'une femme m'apparaît et me dit d'aller 'boire à la fontaine', il ne s'agit pas de la vierge Marie... Laughing


Je suis sans doute beaucoup plus extrême dans la réalité que je n'en donne l'impression dans le virtuel. Et même lorsque l'on peut me voir, il est rare que l'image que l'on se fasse de moi révèle d'emblée ma personnalité.
Non pas parce que je me cache, mais disons que c'est justement parce que j'ai une forte tendance à être extrême en beaucoup de points et que la force des choses m'a appris à cultiver la modération, et étant donné que - même si je suis une élève assidue - je ne suis vraiment pas douée en la matière et le résultat est fort peu convaincant, cela peut aisément passer pour de l'angélisme, voire de l'effacement.

En quelques mots, histoire de ne pas barber tout le monde avec une auto-analyse sommaire, la modération dont je fais preuve est plus le résultat d'un oscillement entre deux extrêmes que toute autre chose.

Quand j'affirme que je ne peux baisser les bras sur tout un chacun au risque de ne plus vivre avec les autres, je le pense, parce que je sais en être capable.

Qu'il y ait sur cette terre des êtres absolument abjects qui ne méritent pas le pardon fait partie de mes convictions. J'ai parfois du mal à l'assumer puisqu'au départ, théoriquement, je suis contre les solutions radicales dénuées de raisonnement et que je ne souhaite pas appliquer des méthodes expéditives.

Cependant, et désolée si je choque, ça ne me poserait pas un cas de conscience énorme de voir crever les auteurs de violences ignobles, je pourrais même aller plus loin en affirmant que quelque part je souhaiterais voir certains violeurs ou pédophiles en série être entièrement livrés à leurs victimes pour qu'elles exercent leur propre jugement.

L'idée que certaines tribus améridiennes livraient les violeurs à la communauté des femmes pour qu'elles se chargent d'eux ne me déplaît pas du tout...

Cela va à l'encontre de certains de mes principes, à l'encontre de l'idée de justice commune, à l'encontre des théories que je soutiens la plupart du temps, puisque oui, je les condamnerais d'une façon particulièrement expéditive...

Je ne ferais pas un bon juge.

Par contre, je ne suis pas pour l'idée de 'bombe' parce que malgré le fait que je puisse être très radicale sur certains points, ma conscience me dirait 'hello, n'y en a-t-il pas un dans tout ce tas qui mériterait une deuxième chance'.

Pourquoi ? Parce que la vie m'a heureusement montrée qu'au milieu de certains tas d'immondices, il y a des personnes qui sont capables d'émettre le pire des jugements et ont cependant en eux la potentialité de modifier ces jugements avec le temps et les expériences.

Je suis d'accord, rares sont ceux qui sont capables de le faire, mais j'en ai vu.

L'être humain n'est pas statique, fort heureusement.

Malgré l'apparence que je peux donner (et dont j'ai bien pris conscience en côtoyant le net : "Misfit la bonne" a été décliné avec une grande variation de termes), j'ai une très forte tendance, naturelle, à rejeter la société et tous les humains dans leur totalité puisque leurs valeurs, leur égocentrisme, orgeuil, connerie, hypocrisie, leur propension à la violence me donnent très fortement envie de gerber et puisque une voix (qui n'est que la mienne je te rassure) me chuchotte régulièrement que je gagnerais sans doute mieux à vivre sans avoir aucune attente d'eux...

Ma volonté de changer les choses, ma volonté de donner une chance à l'autre sans juger trop hâtivement émane donc au départ de la constatation que ce monde est pourri à la base et non pas d'une éducation judéo-chrétienne qui m'inciterait à croire que tout le monde est bon et qu'il faut tendre la joue. Non, elle émane d'une colère profonde qui peut au choix se faire violence (donc abandon de l'autre et destruction de l'autre et de moi-même) ou désir d'y croire et de ne pas céder moi-même à cette violence que j'abhorre tant...

Oui le féminisme recule et les avancées qu'il nous a apportées sont en berne de disparaître.

Pourquoi ? Parce que les jeunes de notre génération baissent d'avance les bras face à leur détracteurs. Si à la base les injustices dont ils sont les victimes leur faisaient vraiment violence, ne crois-tu pas qu'ils sauraient dépasser cette aversion ?

Mon pardon n'est pas facile puisque j'ai vraiment conscience du tort que son jugement m'a causé, parce qu'il m'a fait violence.
Je suis capable de ne pas pardonner à un être très cher s'il ne montre pas la sincère volonté de changer ou d'aller au-delà de ce qui nous a séparé.

Bref... Il ne s'agit pas tellement de pardon ici, il s'agit de ne pas tirer un trait sur la potentialité d'évolution de l'être en soi...

Est-ce que tu comprends la différence que je fais ?

Est-ce que condamner l'autre par avance n'est pas nous condamner nous-mêmes par avance ???

Je ne pourrais pas vivre en attendant rien de l'autre. Si je vis en attendant plus rien de l'autre, comment lui demander d'attendre quelque chose de moi, comment attendre quelque chose de moi-même...

Même si tu fous une bombe quelque part, tu mets une bombe parce que tu as la volonté de faire changer quelque chose. Parce qu'une société ou un groupe de personnes t'a porté atteinte et tu exiges une réparation, un changement, tu attends que ton acte ait une conséquence.

Sinon tu resterais chez toi à ne rien faire...

bisou4 Cleïs et merci pour cet échange...
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