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 la place des droits pour les femmes dans le débat politique

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AuteurMessage
Agnes
Déesse parmi les déesses
Agnes


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la place des droits pour les femmes dans le débat politique  Empty
MessageSujet: la place des droits pour les femmes dans le débat politique    la place des droits pour les femmes dans le débat politique  EmptyLun 12 Mar - 16:01


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Mis en ligne le 21/02/12 I Rédaction par La rédaction





A gauche, le "Pôle égalité femmes/hommes du PS" lance un appel. A droite le gouvernement a multiplié les manifestations ciblées sans lendemain. Alors les associations se démènent... Avec parfois l’impression de crier dans le désert.

--------------------------------------------------------------------------------

Début février, dans une discrète salle du sous-sol du siège de campagne de François Hollande, avenue de Ségur à Paris, des élues socialistes ont reçu quelques journalistes autour de Marie-Arlette Carlotti, qui pilote le « pôle égalité femmes-hommes» du candidat. Pour tenter de faire sortir de la clandestinité cette question d’égalité, elles ont lancé un appel signé par plusieurs personnalités intitulé « parce que nous exigeons l’égalité femmes-hommes, pour nous, ce sera François Hollande. »
Elles font « confiance à François », disent-elles, mais elles savent qu’il faudra le pousser. De fait, on ne trouve que très peu de mesures favorables à l’égalité entre femmes et hommes dans les "60 engagements pour la France" ; et encore… Il a fallu qu’Yvette Roudy, première femme ministre des Droits des femmes en 1981, intervienne ! Il se murmure dans les couloirs de l’avenue de Ségur que le premier cercle d’une quinzaine de lieutenants de François Hollande (celui qui pourrait préfigurer un gouvernement en cas de victoire) n’inspire rien de bon : deux femmes seulement, Martine Aubry et Ségolène Royal, en font partie. Même les porte-paroles n’y entrent pas. Quelle sera la suite de l’appel ? Un rendez-vous avec le candidat le 2 mars pour préciser ses propositions et le 7 mars pour les annoncer.
Mais les auteures de l’appel n’exigent pas de propositions chiffrées sur le nombre de femmes ministres, le projet d’ouvertures de places en crèche, le budget consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes ou d’autres considérations. Il est probable que François Hollande évoque des principes qui ne mangent pas de pain. Les signaux inquiétants se sont amoncelés dans le ciel socialiste avec les investitures aux législatives qui ont écarté pas mal de femmes et parachuté le Monsieur élections du PS sur une circonscription réservée à une femme…

Effets d'annonces à l'UMP





Dans son discours à Marseille, dimanche 19 février, le candidat Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot sur l’égalité hommes/femmes. Mais dans les semaines qui ont précédé l’annonce de sa candidature, son gouvernement a multiplié les œillades sans lendemain. Le 2 février Claude Greff, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, recevait des mains de Jérôme Ballarin, directeur de l’Observatoire de la Parentalité en Entreprise, un rapport pour favoriser la parentalité masculine dans le travail. Au même moment le ministre de la Fonction publique faisait ressurgir, après un an d'oubli, le principe de quotas pour féminiser la haute fonction publique.

Puis Nadine Morano, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, a mis le bleu de chauffe avec, le 14 février, une conférence sur la formation professionnelle comme vecteur de l’égalité hommes/femmes. L’occasion pour la société de conseil Cap Gemini d’annoncer qu’elle embauche 30% de femmes, ou pour Orange d’évoquer son comité dédié au respect de l’égalité hommes/femmes et ses actions sur les salaires, l’égalité des chances ou l’équilibre vie privée/vie professionnelle. Et chacun d’affirmer qu’il faut avant tout modifier les mentalités au sein de l’entreprise. Cependant Nadine Morano n’a annoncé aucun plan d’action spécifique. Idem pour le candidat UMP.
D'autres candidats se montrent plus ambitieux, comme le constate Osez le Féminisme. L'association s'est lancée dans un décryptage détaillé des programmes et observe de nombreux points positifs dans les programmes d'Eva Joly (qui « met l’égalité femmes-hommes à l’agenda de façon très directe et singulièrement ambitieuse ») et de Jean-Luc Mélenchon. Mais leurs propositions ont moins d'influence que celles des candidats PS et UMP qui polarisent le débat.

Des attentes fortes



A l’extérieur des partis, la société civile fait pression. Osez le Féminisme et le Laboratoire de l'égalité ont lancé en janvier des campagnes de communication pour interpeller à la fois le grand public et les candidats sur cette thématique. Parti bien avant les primaires socialistes, le Laboratoire de l’égalité a proposé un "pacte pour l’égalité" à l’ensemble des candidats. François Hollande l’avait signé en tant que candidat aux primaires ; le Labo voudrait le lui faire signer à nouveau maintenant qu'il est officiellement candidat à l'Elysée.
Le collectif « Féministes en Mouvements » qui rassemble les principales associations, a lancé lui aussi un appel, le 15 février, et a adressé aux candidats une lettre ouverte retenant 10 propositions pour améliorer l’égalité femmes/hommes. Une soirée est organisée le 7 mars à la Cigale, à Paris, pour interpeller en direct cinq candidats à la présidentielle. Ce sera l’occasion d’observer dans le détail leur motivation à défendre l’égalité entre les hommes et les femmes et, plus généralement, à s’attirer l’électorat féminin. Un électorat qui représente 53% des votants. Les propositions du collectif sont précises : la création d’un ministère d’Etat du Droits des Femmes, l'égalité professionnelle avant 2017, le remboursement de l'IVG à 100%, 500.000 places d'accueil en crèche, 4.500 places d'accueil pour femmes victimes de violences…
Ou encore les « 111 propositions pour une égalité effective » présentées dans un ouvrage* rassemblant les contributions de femmes et d’hommes politiques de tous bords mais aussi de scientifiques et d’économistes.
Bref, les sources d’inspiration ne manquent pas pour les responsables politiques. Reste l’éternelle hypocrisie qui laissera les discours se gonfler de belles intentions rarement suivies d’actions.
* Femmes-hommes : enfin l'égalité ? Politiques, responsables d'entreprise, partenaires sociaux, experts... leurs propositions. Sous la direction de Natalie Pilhes et Gilles Pennequin, éditions Eyrolles.

Mis en ligne le 21/02/12 I Rédaction par La rédaction





A gauche, le "Pôle égalité femmes/hommes du PS" lance un appel. A droite le gouvernement a multiplié les manifestations ciblées sans lendemain. Alors les associations se démènent... Avec parfois l’impression de crier dans le désert.

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Début février, dans une discrète salle du sous-sol du siège de campagne de François Hollande, avenue de Ségur à Paris, des élues socialistes ont reçu quelques journalistes autour de Marie-Arlette Carlotti, qui pilote le « pôle égalité femmes-hommes» du candidat. Pour tenter de faire sortir de la clandestinité cette question d’égalité, elles ont lancé un appel signé par plusieurs personnalités intitulé « parce que nous exigeons l’égalité femmes-hommes, pour nous, ce sera François Hollande. »
Elles font « confiance à François », disent-elles, mais elles savent qu’il faudra le pousser. De fait, on ne trouve que très peu de mesures favorables à l’égalité entre femmes et hommes dans les "60 engagements pour la France" ; et encore… Il a fallu qu’Yvette Roudy, première femme ministre des Droits des femmes en 1981, intervienne ! Il se murmure dans les couloirs de l’avenue de Ségur que le premier cercle d’une quinzaine de lieutenants de François Hollande (celui qui pourrait préfigurer un gouvernement en cas de victoire) n’inspire rien de bon : deux femmes seulement, Martine Aubry et Ségolène Royal, en font partie. Même les porte-paroles n’y entrent pas. Quelle sera la suite de l’appel ? Un rendez-vous avec le candidat le 2 mars pour préciser ses propositions et le 7 mars pour les annoncer.
Mais les auteures de l’appel n’exigent pas de propositions chiffrées sur le nombre de femmes ministres, le projet d’ouvertures de places en crèche, le budget consacré à la lutte contre les violences faites aux femmes ou d’autres considérations. Il est probable que François Hollande évoque des principes qui ne mangent pas de pain. Les signaux inquiétants se sont amoncelés dans le ciel socialiste avec les investitures aux législatives qui ont écarté pas mal de femmes et parachuté le Monsieur élections du PS sur une circonscription réservée à une femme…

Effets d'annonces à l'UMP





Dans son discours à Marseille, dimanche 19 février, le candidat Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot sur l’égalité hommes/femmes. Mais dans les semaines qui ont précédé l’annonce de sa candidature, son gouvernement a multiplié les œillades sans lendemain. Le 2 février Claude Greff, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, recevait des mains de Jérôme Ballarin, directeur de l’Observatoire de la Parentalité en Entreprise, un rapport pour favoriser la parentalité masculine dans le travail. Au même moment le ministre de la Fonction publique faisait ressurgir, après un an d'oubli, le principe de quotas pour féminiser la haute fonction publique.

Puis Nadine Morano, ministre de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage, a mis le bleu de chauffe avec, le 14 février, une conférence sur la formation professionnelle comme vecteur de l’égalité hommes/femmes. L’occasion pour la société de conseil Cap Gemini d’annoncer qu’elle embauche 30% de femmes, ou pour Orange d’évoquer son comité dédié au respect de l’égalité hommes/femmes et ses actions sur les salaires, l’égalité des chances ou l’équilibre vie privée/vie professionnelle. Et chacun d’affirmer qu’il faut avant tout modifier les mentalités au sein de l’entreprise. Cependant Nadine Morano n’a annoncé aucun plan d’action spécifique. Idem pour le candidat UMP.
D'autres candidats se montrent plus ambitieux, comme le constate Osez le Féminisme. L'association s'est lancée dans un décryptage détaillé des programmes et observe de nombreux points positifs dans les programmes d'Eva Joly (qui « met l’égalité femmes-hommes à l’agenda de façon très directe et singulièrement ambitieuse ») et de Jean-Luc Mélenchon. Mais leurs propositions ont moins d'influence que celles des candidats PS et UMP qui polarisent le débat.

Des attentes fortes



A l’extérieur des partis, la société civile fait pression. Osez le Féminisme et le Laboratoire de l'égalité ont lancé en janvier des campagnes de communication pour interpeller à la fois le grand public et les candidats sur cette thématique. Parti bien avant les primaires socialistes, le Laboratoire de l’égalité a proposé un "pacte pour l’égalité" à l’ensemble des candidats. François Hollande l’avait signé en tant que candidat aux primaires ; le Labo voudrait le lui faire signer à nouveau maintenant qu'il est officiellement candidat à l'Elysée.
Le collectif « Féministes en Mouvements » qui rassemble les principales associations, a lancé lui aussi un appel, le 15 février, et a adressé aux candidats une lettre ouverte retenant 10 propositions pour améliorer l’égalité femmes/hommes. Une soirée est organisée le 7 mars à la Cigale, à Paris, pour interpeller en direct cinq candidats à la présidentielle. Ce sera l’occasion d’observer dans le détail leur motivation à défendre l’égalité entre les hommes et les femmes et, plus généralement, à s’attirer l’électorat féminin. Un électorat qui représente 53% des votants. Les propositions du collectif sont précises : la création d’un ministère d’Etat du Droits des Femmes, l'égalité professionnelle avant 2017, le remboursement de l'IVG à 100%, 500.000 places d'accueil en crèche, 4.500 places d'accueil pour femmes victimes de violences…
Ou encore les « 111 propositions pour une égalité effective » présentées dans un ouvrage* rassemblant les contributions de femmes et d’hommes politiques de tous bords mais aussi de scientifiques et d’économistes.
Bref, les sources d’inspiration ne manquent pas pour les responsables politiques. Reste l’éternelle hypocrisie qui laissera les discours se gonfler de belles intentions rarement suivies d’actions.
* Femmes-hommes : enfin l'égalité ? Politiques, responsables d'entreprise, partenaires sociaux, experts... leurs propositions. Sous la direction de Natalie Pilhes et Gilles Pennequin, éditions Eyrolles.
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