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 Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol

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Chaton
Misfit Cat
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Misfit Cat
Déesse parmi les déesses
Misfit Cat


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MessageSujet: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 0:03

Le Plaisir de tuer

Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol

par Brigitte Brami



Les Editions du Seuil ont publié en février 2007 un livre de Michel Dubec, au titre racoleur : Le Plaisir de tuer.

Le docteur Michel Dubec est psychanalyste, mais c’est surtout un expert psychiatre national auprès des tribunaux.

Or donc, dans ses écrits (retranscrits par la journaliste Chantal de Rudder), il justifie les violences faites aux femmes, et même les viols, au nom de la sacro-sainte nature de la sexualité masculine.

Michel Dubec reconnaît une espèce de solidarité de sexe, qui va jusqu’à une véritable complicité masculiniste, avec le violeur et tueur en série, Guy Georges, qu’il a expertisé :

« Sans que je lui en parle, le tueur de l’Est parisien a peut-être deviné le trouble que j’ai ressenti en regardant les photos de ses victimes. Je les trouvais très attirantes. (...) Une communauté de désir nous rapprochait Guy Georges et moi. (...) parce qu’il existait entre nous un partage des mêmes “objets érotiques“, j’ai pu faire un bout de chemin avec le tueur en série le plus célèbre de l’Hexagone (...) Je ne partageais pas la pulsion homicide de Guy Georges, heureusement. Mais je pouvais ressentir ce qui provoquait sa pulsion érotique. Entre nous, je l’avoue, ce goût commun entrebâilla une porte, jusque-là verrouillée à double tour, sur un possible échange. » (pages 211-212).

Or, cette attirance sexuelle, que Michel Dubec revendique, de façon indécente dans une pareille situation, aurait dû provoquer chez un individu « normal » - a fortiori chez un psychanalyste et expert psychiatre - non pas un rapprochement solidaire avec le tortionnaire en question, mais au contraire, davantage de révolte envers ce dernier et un surcroît d’empathie à l’égard de ses victimes sauvagement violentées.

Pourtant, si l’expert dénonce sans ambiguïté les meurtres de Guy Georges nés de ses pulsions homicides, il s’identifie à ce violeur avec une notoire excitation sexuelle :

« Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (...) Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes. » (page 213).

Comme le fait rêver la description de la vie sexuelle du tueur en série que l’expert relate avec une admiration non dissimulée :

« Sa vie sexuelle est trépidante, son tempérament étonnant, il est capable de baiser cinq fois par jour ! » (page 218),

ce qui est inadmissible déontologiquement, - sans relever ici la délicatesse des termes utilisés par ce grand spécialiste payé par les contribuables - car il a une véritable responsabilité, et ce qu’il dit et qu’il écrit est rendu publiquement avec son statut d’expert psychiatre national auprès des Tribunaux.

Nous ne pouvons laisser passer ces propos aussi clairs : « Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. » (page 213).

Pour les justifier, Michel Dubec nous ressort l’antienne selon laquelle :

« Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. » (page 213).

Ce refrain maintes fois entendu n’a pour finalité que de faire perdurer des relations inégalitaires entre les hommes et les femmes, y compris à l’intérieur de leurs relations sexuelles. C’est une approche archaïque, une vision primaire et profondément machiste, avec toujours la même sempiternelle distribution des rôles sexuels figés une fois pour toutes. Mais ce dont il s’agit également ici, c’est un véritable appel au « viol compris ».

En émaillant son compte-rendu de détails sordides, Dubec parle de viols manifestes, mais ces derniers restent aux yeux de l’expert des expériences sexuelles légitimes puisqu’elles ont réussi à satisfaire Guy Georges ! Expériences selon lui abouties puisque seul compte le point de vue masculin, en l’occurrence celui du tueur en série :

« Il ne s’inhibait pas au dernier moment, il était capable de leur faire l’amour quasi normalement. Il y avait éjaculation à l’intérieur du vagin. Guy Georges donne le sentiment que l’acte sexuel était consommé avec complétude. » (page 213). Qu’importe la victime, et malgré les violences endurées, il est ici question de « faire l’amour quasi normalement » (sic) ! Le viol est donc revendiqué en tant qu’expérience sexuelle comme une autre. Du moment que le mâle a bien éjaculé à l’intérieur du vagin, où est le problème ? Et que demande donc encore la femme, elle a même eu droit à un préservatif !

Qui sont nos experts psychiatres nationaux ?

Ce à quoi nous répondons : mais qui sont nos experts psychiatres nationaux ? Peut-on continuer à en laisser certains véhiculer aussi impunément, et sous le label scientifique, toute cette horreur idéologique violemment et dangereusement misogyne ?

Que deux choses soient bien claires, d’une part, il ne s’agit ici aucunement de contraindre en aucune façon la liberté d’expression. En effet, l’expert dont il est question est un homme de pouvoir, il est reconnu et très souvent nommé dans de grandes affaires de justice, mais il est aussi sollicité dans des commissions pour donner son avis au plus haut niveau gouvernemental. Ce n’est pas un individu comme un autre, non, il porte une très grosse responsabilité, et ses rapports d’expertises ainsi que ses propositions ont des conséquences concrètes. On imagine avec une certaine appréhension ce que de tels propos peuvent tacitement autoriser comme comportements délétères, et l’on craint leur influence, car ils ne vont pas dans le sens du respect des droits fondamentaux des personnes.

D’autre part, bon nombre de psys se situent d’emblée sur plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation, c’est une position stratégique, donc consciente, adoptée afin de contrer d’éventuelles critiques. Ces psys en viennent très rapidement à brandir l’arme rhétorique habituelle : la défense du fantasme et de sa liberté absolue. Or, une fois pour toutes : les féministes ne veulent empêcher personne de fantasmer. Le fantasme n’a rien à voir avec les lignes écrites par Dubec. Il s’agit hélas de véritables viols et Dubec a dû véritablement être en proie à une excitation sexuelle qui l’a submergé - ce qu’il reconnaît volontiers - en écoutant leur récit détaillé fait par Guy Georges. Preuve en est : pourquoi Dubec accepte t-il le fantasme de viol et pas celui d’assassinat ? La réponse, l’expert la donne lui-même, c’est bien sûr parce qu’il ne s’agit pas seulement de fantasme mais aussi d’acceptation du viol lui-même car :

« Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré, mais évite de les soumettre à des conditions trop crapuleuses ou de les terrifier, au point qu’elles ne devinent pas qu’elles vont mourir. Deux d’entre elles ont demandé à Guy Georges d’enfiler un préservatif et il a accédé à leur requête, comme si de rien n’était ! » (page 213).

Et l’expert de rajouter :

« Après, quand il tue, tout bascule. On le rejette, incapable de saisir, ressentir, appréhender pourquoi il le fait (...) Et l’on en veut à Guy Georges du bout de chemin qu’on a été capable de faire avec lui(...) » (page 213).

Le bout du chemin que Dubec a fait avec Guy Georges, c’est l’identification massive au violeur et l’excitation sexuelle sadique liée au récit du viol. Le tabou pour l’expert psychiatre, ce n’est donc pas le viol ; le tabou, c’est le meurtre. Avec ces quelques lignes, notre savant fixe les limites de l’acceptable et de l’inacceptable. Le viol étant à ses yeux de l’ordre de l’admissible ; il le fait même rêver.

Michel Dubec a ainsi fait preuve d’une absence totale du respect élémentaire dû aux familles des victimes.

Nous sommes en droit de nous interroger sur les débordements identificatoires d’un psychanalyste qui, selon ses propres écrits, a travaillé sur son inconscient des années durant au cours d’une analyse personnelle. En effet, quand un expert, dont la neutralité est indispensable professionnellement, en arrive à une telle explosion de ses propres sens et qu’il découvre qu’il perd ainsi tout recul et toute distance, il me semble que la seule attitude digne qu’il puisse avoir est de se désister. Ce que n’a pas fait Michel Dubec qui a préféré ouvertement prendre le parti des violences et des viols faits aux femmes. Violences et viols qui l’ont fait bander.

Quelques actions possibles

Lettre aux Éditions du Seuil

Date
Prénom + NOM
Adresse complète

Monsieur le Directeur Général des Editions du Seuil
27, rue Jacob
75006 PARIS

Monsieur le Directeur,

Vous avez publié au début du mois de février 2007 un livre signé Michel Dubec, aidé par la journaliste Chantal de Rudder, sous le titre de LE PLAISIR DE TUER.

L’auteur en question l’a écrit en sa qualité d’expert psychiatre national auprès des tribunaux.

Or, plusieurs lignes écrites sont particulièrement irrespectueuses des droits fondamentaux de la personne, dans la mesure où elles justifient les viols.

Il semble que la propre fascination de Michel Dubec pour Guy Georges - dont le récit des agressions sexuelles de ce dernier à l’encontre des femmes a excité sexuellement l’expert qui le reconnaît lui-même - l’ait ensuite conduit à écrire des propos très dangereux, et que vous avez cautionnés en les publiant.

Quel que soit le contexte de ces lignes, il est injustifiable d’affirmer que :

« On peut être avec lui (Guy Georges) jusqu’au viol compris » parce que « Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré ». Car, « Jusque là, on peut le comprendre, et même il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes. »

Il est étonnant et navrant que les éditions du Seuil aient cédé à la tentation d’éditer ces pages, écoeurantes et indignes.

C’est pourquoi, nous sommes nombreux, hommes et femmes, à nous mobiliser contre les dérives inadmissibles de l’auteur de ces lignes qui s’est laissé aller à une confusion des genres entre fantasmes personnels et déclarations publiques, sous couvert de la respectabilité de sa fonction d’expert psychiatre national auprès des tribunaux. Dérives dont votre maison d’édition a été complice en en faisant écho, et qui a donc engagé sa responsabilité.

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes salutations distinguées.

Signature :

Lettre à Madame la Garde des sceaux

Date
Prénom + NOM
Adresse complète

Madame la Garde des sceaux
Rachida DATI
Ministère de la Justice
13 place Vendôme
75042 PARIS Cedex 01

Madame la Ministre,

Michel Dubec, expert psychiatre national auprès des tribunaux, - et qui exerce encore aujourd’hui dans son cabinet libéral au 6 rue de Lesdiguières, 75004 PARIS - a commis un livre en février dernier : Le Plaisir de tuer, publié aux Editions du Seuil, dans lequel il tient des propos inadmissibles concernant le viol.

Il le rend légitime très clairement page 213, notamment, alors qu’il décrit l’expertise du violeur et tueur en série : Guy Georges.

Même tirés de leur contexte, et habilement noyées dans d’autres phrases, il est décemment impossible de justifier des phrases telles que celles-ci : « Guy Georges, c’est différent. On peut être avec lui, jusqu’au viol compris. » et : « Oui, c’était possible de s’identifier à ce violeur qui baise des filles superbes contre leur gré (...) », enfin : « Jusque-là, on peut le comprendre, et même, il nous fait presque rêver, il nous agrippe crûment par nos fantasmes. »

Ces quelques lignes dévoilent que le Docteur Dubec, submergé par ses propres sens, n’est plus dans la capacité de conduire des expertises, ni d’en rédiger les conclusions, avec les qualités professionnelles nécessaires, c’est-à-dire la mesure, la neutralité et l’objectivité.

Soulignons combien le Docteur Michel Dubec fait preuve de manque de tact, de réserve et de respect à l’égard des familles des victimes, d’autant plus qu’il a écrit ce livre en sa qualité d’expert psychiatre national auprès des tribunaux.

C’est pourquoi, des femmes et des hommes sont en ce moment en train de se mobiliser afin que cet expert ne soit plus en mesure de donner son avis dans des dossiers qui traitent de viols et d’agressions sexuelles à l’encontre des femmes.

J’espère que nous serons entendu-es, et dans l’attente d’une réponse, je vous prie, Madame la Ministre, de croire en l’expression de ma haute considération.

Pièces jointes : 1) Page 213 (copie) du Plaisir de Tuer, de Michel Dubec, publié aux Editions du Seuil (février 2007) 2) Couverture de ce livre.

Signature :

À venir : coordonnées d’une pétition en ligne

Mis en ligne sur Sisyphe, le 28 janvier 2008
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Chaton
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 0:54

yamer


« Pour parler sans détour, dans la sexualité masculine, il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas. »

puker


Tout est dit...c'est inscrit dans leurs gènes, c'est la source principale de leurs phantasmes et rêveries, c'est la "puissance" de leur sexualité ...


"à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris"


rambo


Et cela justifie toutes les violences masculines faites aux femmes et les absous !!!


Rolling Eyes


"un expert psychiatre national auprès des tribunaux"


On est en droit de se poser des questions sur son impartialité et je dirais même plus, sa légalité à ce poste !!!
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zasticot
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 12:49

Pitain suis sur le cul, comment seuil peut-il avoir édité un truc pareil? C'est ce qui me laisse le plus perplexe! Ca va faire plaisir à Zemmour ce bouquin qui va le prendre pour référence... puker
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vava
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 13:33

Un psychanalyste Violeur !!!! Shocked

et ils osent publier ça !!!! colère
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 15:01

à bas l'arbitre!
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vivi31
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 15:09

applaudissements C' super !

Pffffffffffff... c' honteux... peur puker
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 17:50

mais comment un gars pareil peut encore avoir le droit d'exercer et d'être encore expert spychiatre national auprès des tribunaux..???!!!!

j'ai lu d'autres extraits du livre... avez-vous déjà parlé à un psy je veux dire en dehors d'une consultation? si vous en avez l'occasion vous verrez qu'il y a des ressemblances dans l'approche du violeur... comme s'il le victimisait... j'ai une tante avec qui je me bats régulièrement sur ce sujet et sans qu'elle aille aussi loin, son discours est sensiblement le même...
est-ce qu'en fac de spy il se pratique le lavage de cerveaux???

non sérieusement, comment des personnes sensées soigner des gens malades spychologiquement peuvent avoir un tel point de vue??? car apparement c'est à la fac qu'ils apprennent ça...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyVen 1 Fév - 18:34

Je pense que c'est un tueur en serie et un violeur et qu'il a fait se livre pour éviter de passer à l'acte (enfin si ce n'est pas déjà fait) les psys ne sont pas tous très "saint" d'esprit.
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Misfit Cat
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 12:46

Celui-là est parfaitement conscient de ce qu'il commet, le justifie, l'écrit et le publie sous son titre d'"expert". Cela dépasse largement le cadre du fantasme ou de la pathologie...

C'est une légitimation, une reconnaissance du viol et de la violence en tant qu'actes acceptables et désirables, la négation de l'intégrité physique de la femme, une négation de la femme en tant qu'individu, de son droit au respect de son être physique et moral. La seule chose qu'il condamne, vaguement, ici, c'est le meurtre.

Ce n'est pas la fac de psy Petitange, c'est une société profondément machiste, mysogine et sexiste qui formate les hommes ainsi depuis des millénaires.

Bien qu'il y ait école en a matière : Freud... Vous seriez choquer de savoir ce qu'il pensait des femmes...
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mariacallas
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 14:28

May I ...

J'ai lu, j'ai refléchi, j'ai cogité .... Et je pense que cette analyse n'est pas si mauvaise .... (aie pas taper svp )
Il ne fait reference qu'a un seul cas, et j'ai toujours été persuadée, que les personnes qui faisaient ce genre de choses ne pensaient pas toujours faire tant de mal.
Pour moi ce livre "justifie" l'agression de monsieur Georges ...sur ses victimes, cependant, je ne pense pas qu'il les cautionne pour autant.
Ces choses là sont repréhensibles et le restent du point de vue social, et humain. D'un point de vue plus "scientifique" c'est un cas comme un autre. Je sais que c difficile a admettre...
Mais voyez vous, de lire cela, à moi et bien ça m'a fait du bien.
Voila .... Désolée si j'en choque, j'avais envie de donner mon point de vue....
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 20:42

mariacallas a écrit:
May I ...

Mais voyez vous, de lire cela, à moi et bien ça m'a fait du bien.


C'est en effet choquant Marie, de ce qu'on lis, tu cautionnes le viol, tu pourais développer un peu plus stp, histoire de pô te faire bouffer toutes crues par des lez onliennes rugissantes! langue
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mariacallas
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 22:20

Ah non justement c tout a fait l'inverse que je dis : Je ne le cautionne pas et l'ouvrage non plus d'apres ce que j'en ai lu, mais par contre ça justifie .... enfin ça aide a comprendre le mécanisme des personnes qui ont ces comportements....

Donc oui ça me fait du bien, parce que au moins ils sont pris comme cas cliniques, on leur donne peut etre une "excuse" en ça je ne suis pas vraiment d'accord, mais c le point de vue social de la chose. Ce sont donc eux les initiateurs et pas les victimes qui passent leur vie a se demander ce qu'elles ont fait pour que ça leur arrive a elles, et quelle est leur part de responsabilité dans ce qui s'est passé.

Donc vraiment on ne nous demande pas de cautionner, mais il y a des pistes pour tenter de comprendre le comportement, le dysfonctionnement, ou la difference, je ne sais aps comment l'appeler.

Enfin voila, je veux pas "choquer", je dis seulement ce que j'en pense ... et je pense etre bien placée pour discuter du sujet voili voilou
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 22:47

Merci Maria pour t explication plus explicatives lol...

Je comprend mieux... et vi... allez te demander comment tu pouvais "adherer"... !

Mais... une question...

Est ce que ce genre de bouquin... si... grinçant... voir... horrifiant ... sert ou servira... à un mode de soin pour les violeurs... ou pédophiles ???

Vu qu'il est si j'ai bien compris à but... scientifique ... pour étudier des cas clinique ??? C' ca... ou c' toi maria qui en lisant à compris cela ?!
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mariacallas
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 23:11

J'espere qu'il y aura des suites et qu'elles seront en effet du domaine thérapeutique, je le pense tout de meme.... j'espere ne pas me tromper. L'avenir nous le dira, mais c ainsi que la recherche fonctionne tous cas .
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMar 5 Fév - 23:21

C' une méthode forte qd meme...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 0:24

Pas besoin d'avoir quinze doctorats, en psychologie ou dans quelque autre domaine que ce soit d'ailleurs, pour comprendre qu'aucune théorie ou thérapie issue de ce genre d'analyse ou de réflexion puisse être bénéfique, dans un sens ou l'autre, que ce soit pour la victime (ou le violeur par ailleurs, mais en l'occurence, je ne me trompe pas de victime ici).

Quelle immense empathie et largesse d'esprit que d'avoir de la sympathie pour un homme (ou d'avoir une sympathique compréhension de son texte) dont la thèse, je le rappelle, cautionne, justifie le viol des femmes. Clairement, cet homme ne fait preuve d'aucune objectivité (putain, je me demande même comment je peux en arriver à avoir besoin d'écrire cela quand je vois ce qu'il a écrit....), d'aucune empathie envers l'être humain en général (tu vois, je sais aussi parler d'humanité même si je tends à défendre les femmes). Quand on cautionne la violence exercée sur tout être vivant, la violence volontaire, qu'on la fantasme, qu'on la désire, qu'on en fait l'apologie et que l'on diffuse en masse ces idéaux gerbants, désolée, je ne vois pas le bénéfice pour l'humanité de tous les genres. Clairement, l'identification va bien au-delà du fantasme (à la limite que certains mecs bandent en songeant à violer certaines femmes et que ça fasse bander d'autres femmes ce genre de discours, c'est leur problème, à chacun son pathos, n'est-ce pas ?), mais ça va bien plus loin que cela. C'est prôner la violence dans l'acte sexuel, prôner la violence et la destruction, le déni de l'intégrité physique et morale de toute personne subissant ce genre de violence qui à mon avis est l'une des pires qu'il soit sur cette foutue planète. Une violence issue de l'éducation sublime de ces mâles virils dont certaines se plaisent, aussi, bien souvent à leur tour, de faire l'apologie.

Oui, tu as raison, respect pour ce grand homme de science, respect pour ses recherches et respect pour le respect des femmes violées à qui je suis sûre ça ferait du bien d'entendre que ce type compatit, défend et justifie la "baise de filles superbes contre leur gré" et bravo pour "la puissance qu'il a ressenti à avoir éjaculé dans leur vagin et qu'importe la violence et qu'importe les victimes" et oui hourra "il existe un intérêt à obtenir la défaveur de sa partenaire, pas seulement ses faveurs ; à faire crier la femme, peu importe la nature de ses cris. L’acte de pénétrer est en lui-même agressif. Si un homme est trop respectueux d’une femme, il ne bande pas."

Ah que ça fait du bien d'entendre ça, quel effet thérapeuthique absolument sublimant.

Appelons au viol, les victimes aimeront entendre ce discours, elles aiment ça quand c'est violent, quand ça fait mal, et ils aiment ça quand elles hurlent, quand elles sont prostrées et soumises.

Quel bonheur, quelle joie de pouvoir compatir en coeur et en bites dressées avec ces violeurs, applaudissons l'analyse scientifique salvatrice et faisons la liste des détails sordides, régalons-nous de la chair déchirée et des cris qui tanspercent la nuit des fantasmes virilement masculins, la nuit où les femmes ne peuvent marcher libres car nous les poursuivons main dans la main avec l'esprit magnifique de ce violeur et de tueur en série.

Faisons la hola, disons bravo, disons merci sauveur de m'avoir apporté une connaissance si intime du sujet, merci d'être expert à la cour et de justifier ces violences faites aux femmes au plus haut niveau national, Dieu le père merci, merci de diffuser largement tes louanges, pas seulement dans les plus hautes sphères, mais à tous, à tous les violeurs potentiels. Ca fait du bien... Heil mein Kampf, ça aussi c'était un chef d'oeuvre permettant de bien comprendre le pathos d'un grand homme....

Ca fait du bien, ça fait du bien, ça fait du bien....

Ca fait mal à l'humanité d'entendre ça, ça fait mal à la chair et à l'âme brisée, ça fait plus que mal de cautionner cette merde de bouquin, de théorie machiste, misogyne à dégueuler, de dire que c'est bénéfique, que ça peut être utile, ça fait mal de voir qu'il y a pire qu'un violeur en série, et ça c'est : ceux qui cautionnent ceux qui commettent ces crimes dans un bel élan viril, ou ceux, que l'on soit homme, ou pire femme, ou pire encore, femme ayant les moyens intellectuels et l'accès à une pensée féministe, et qu'on dise merci pour la diffusion de cet appel au viol.

Tu veux que je te dise ce qu'en pensent des femmes violées, ou si tu préfères des femmes qui ont su reconnaître où était leur véritable agresseur ?

Tiens, ça fait du bien à lire aussi, une lettre écrite par une femme violée, elle m'a été envoyée suite à la lecture de ce texte.



C'est outrageant de lire ces mots surtout quand notre vie a été brisée par un viol ... A ces mots je veux vomir cette haine que j'ai contre ces hommes qui ne réfléchissent et qui n'agissent qu'avec leur sexe et leur soit disant virilité ....
et j'ai envie de répondre avec la lettre que j'ai écrite à mon violeur :


Un soir, tu m'as prise, tu m'as possédée ou plutôt tu as cru me posséder. Car tu as eu mon corps mais pas mon âme. Ta femme était enceinte et refusait tes avances alors tu as satisfait ton besoin de mâle en te servant de mon corps. Et c'est toi le premier qui a compris que j'étais lesbienne, bien avant moi sans doute car je ne voulais rien voir. Tu as satisfait ta frustration de ne pas pouvoir baiser ta femme et assouvi ton fantasme de te payer une goudou.

J'ai gardé en moi trop longtemps ce secret qui m'a consumée à petit feu. J'ai détesté ce corps que tu avais sali et qui m'avait trahi. C'est vrai je n'ai pas eu la force de réagir, j'étais pétrifiée et tu t'es senti tout puissant. Mon corps était devenu telle une poupée de chiffon et mon cerveau était déconnecté. Alors tu en as profité, tu m’as violentée, tu m’as violée.

Longtemps la honte a guidé mes pas, j'avais peur de séduire et de me mettre en danger. Alors je me suis enterrée dans ma souffrance. Longtemps j'ai cru que j'étais morte ce jour là, et que rien ne pouvait me ramener à la vie. Longtemps j'ai cru que ta violence était inscrite en lettre indélébile sur mon corps. Longtemps je me suis interdite de vivre, d’être, d'aimer et même de pleurer.

Mais maintenant, j'ai la force de parler et je tiens à te dire haut et fort que tu n'as pas gagné. Je ne veux plus me laisser envahir par toi. Et ce corps que j'ai délaissé trop longtemps, je veux le reconquérir, avec lui, je veux me réconcilier. A mon corps, je veux lui offrir la tendresse pour que toutes les blessures cicatrisent enfin.

Tu as eu la goudou mais la lesbienne que je suis, est fière de ce qu'elle est. Aujourd’hui l’amour me sourit et l’avenir se construit dans la confiance, fini la méfiance. La vie me remplit de bonheur et fini le temps de la mélancolie à me lamenter sur mes plaies. Tu appartiens à un passé que je laisse bien loin derrière moi pour enfin avancer vers demain légère et sereine.

Je tiens à dire à toutes celles qui ont été violentées, ne baissez jamais la tête. Soyez fières de vous et surtout ne vous laissez pas envahir par la culpabilité. Doit-on culpabiliser d'être une femme ? Dois-je culpabiliser d’être lesbienne ?

Anne


Et si on arrêtait de culpabiliser et de les défendre, les agresseurs, histoire de ne plus se tromper d'ennemi....
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 0:32

...........................
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 0:32

Je l'ai lue sur ton blog cette lettre Misfit, j'ai simplement dit ce que j'en pensais c tout.

Je ne peux pas cautionner ces agissements mais je peux seulement oser croire qu'ils emanent d'une defaillance ou d'un dysfonctionnement de l'esprit humain qui s'y prete.

Tes mots me font mal, je te le dis tout de meme, j'ai vraiment retourné ça dans ma tete et a vrai dire ça fait des années que je reflechis la chose, et oui je suis pt'etre completement idiote debile ou je ne sais quoi , mais ça me fait du bien de me dire que c'est pas ma faute a moi si ils m'ont fait ça et que c eux les malades et pas moi et que oui ils ont certainement cru que j'aimais ça parce que c ce qu'ils voulaient, a part que moi je sais que ce n'etait pas le cas....

Bref encore un sujet ou j'aurais mieux faire de ne rien dire ... J'vais me coucher avec mes larmes.
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 1:13

Oui Maria, ces hommes sont "malades" mais je ne pense pas que l'écrit de ce connard aide réellement à la compréhension de leur "mal".
Et il faut impérativement en trouver la raison, je suis d’accord avec toi.
En parler, dénoncer de tels actes est déjà la priorité….

Mais ce qu'il a fait, c'est en grande partie justifier ces actes, c'est dire que ces comportements correspondent aux désirs sexuels de tous les hommes, que c'est une "normalité" et que c'est la "sexualité" de tous les hommes dignes de ce nom.
Et que ceux qui ne ressentent pas ou n'éprouvent pas de tels désirs ne sont pas des hommes...
C'est ce besoin de ramener les hommes de notre siècle à cette "animalité" qui est stupéfiant.
Et je pense sincèrement que des hommes se voyant ainsi définis éprouvent de la répulsion vis à vis de tels propos.

Il s'agit du même combat que les "masculinistes" .....redonner à l'homme ce que les femmes leur ont enlevé en s'émancipant….. leur virilité guerrière et animale.
Venant d'un médecin, je trouve cela plus que dangereux et surtout déplorable !!!
Et je pense que si ces idées entraient dans les esprits les plus simples…comment les nommés…cela pourrait être pour nous les femmes et je ne parle même pas pour ces enfants des deux sexes un réel danger..


Mais oui, ne nous trompons pas de victimes, car là est le danger pour toutes et tous les violé(e)s .
Et ne parlons pas du peu de cas que ce connard fait des vraies victimes actuelles et futures..mais c'est vrai d'elles, on n’en a rien à foutre... elles sont tellement habitées à gérer seules ….leur détresse et les dégâts qui leur ont été faits !!!
Ben oui, parce qu’elles se taisent et continuent tant bien que mal à survivre à cet acte, détruites certes, mais elles font si peu de bruits en cauchemardant toutes les nuits, silencieuses au cœur de leur souffrance !!! .
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 1:25

Maria, tu as l'habitude de lâcher des putains de bombe sur ce forum, sans jamais prendre le temps d'expliquer les choses clairement. Ca, doublé de ton habitude de provoquer et ton mépris souvent affiché de tout point de vue féministe concourrent à ce genre d'incident.

Et cette façon de procéder fait sacrément mal elle aussi. J'ai essayé de t'en parler, en privé, mais apparemment selon toi il vaut mieux ne pas aborder le sujet en prétextant qu'il s'agit d'autre chose.

Si je me trompe, si je suis une grosse connasse alors pourquoi tu ne me le dis tu pas ? Tu es dans la provoc, ou dans la fuite, ou dans le mépris (que je perçois comme tel, en non respect de ce que nous sommes, mais peut-être ne le vois-tu pas, et comment en parler s'il n'y a pas d'échange ?)

Je sais que tu ne cautionnes pas directement le viol en soit, mais tu cautionnes ce genre d'écrit et d'apologie quand tu dis ce que tu dis. Je suis désolée de te blesser mais j'en ai marre de me taire quand on attaque systématiquement tout point de vue féministe, ou que l'on aille à son opposé parce qu'il est féministe. Quand je vois l'état de ce monde, quand je vois que l'on persiste à se rendre aveugle, à ne pas vouloir écouter ce que dit l'autre parce qu'on l'a cataloguée dans une catégorie.

Peut-être faudrait-il que tu essayes de ne pas confondre entre les agresseurs et les agressées. Tu as l'habitude de fouler toute forme de féminisme à terre, nous sommes les agresseuses, nous les féministes avec nos théories sectaires et enfermées, nous les lesbiennes qui nous cantonnons entre nous. Comment veux-tu que j'entende ça à répétition sans que je me mette à bondir quand tu lâches quatre mots qui semblent encourager une analyse aussi merdique que celle de ce mec ?

Ne t'es tu pas demandé ce que ces théories féministes que tu fustiges pouvaient t'apporter ? Pourquoi ai-je la sensation constante que l'on t'agresse à chaque fois qu'une analyse féministe d'un évènement est avancée ?

Oui, tu veux comprendre, nous voulons toutes comprendre la merde humaine et la violence que nous avons subies.

Mais cela ne découle pas uniquement d'un pathos sorti du néant et être féministe et dire que cette violence est le produit d'une culture sexiste c'est ça aussi, vraiment vouloir voir les choses, vouloir les comprendre, ce n'est pas condamner les hommes, c'est vouloir avancer sur un chemin différent avec eux.

Evidemment que ce n'est pas la faute d'une victime. Que ce n'est pas la tienne, la nôtre, la leur. Evidemment que l'on veut comprendre et il faut le dire et le hurler mais on ne peut le dire comme tu l'as fait parce que c'est au coeur de cette violence et de notre fragilité que nous touchons quand nous en parlons.

Je t'ai fait mal, j'en suis sincèrement désolée. Mais je ne veux plus me taire non plus, j'en ai marre de dire amen quand quelque chose me fait bondir même si je dois passer pour la dernière des salopes, j'en ai marre de côtoyer cette putain de violence au quotidien et qu'on se la prenne en pleine gueule, qu'on dise qu'on veut la comprendre mais qu'on affiche ouvertement son mépris pour toute vision, tout point de vue de femme qui veut comprendre, marre qu'on veuille comprendre l'agresseur, le psychanalysé, qu'on dise merci à ces théories qui ne font que contribuer à la reproduction de cette violence, marre qu'on n'ose pas dire merde et non !

Te taire, fuir, ou dire que nos intérêts ne sont pas les mêmes, c'est quoi ça ? Si tu es là Maria, c'est bien que nous avons des choses à dire, des choses à partager, des incompréhensions à aplanir, des colères ou des coups de gueule à effacer.

Mais pas de souci, c'est certainement moi qui n'ai rien à foutre ici à essayer de dire les choses et de gueuler sans retenue pour dire non quand quelque chose ne va pas parce que ça se solde toujours par la même sentence : je me casse.

Je suis ridicule avec ma volonté de croire qu'on peut dire les choses honnêtement, qu'il faut toujours gueuler pour dire non à ce qui fait mal. Je n'ai pas la netiquette humaine qu'il faut avoir, celle où l'on se tait, où l'on subit ou alors où l'on fuit en laissant les autres derrière. Je suis ridicule avec mes utopies gauchistes et féministes, avec ma volonté de croire que la sincérité peut l'emporter sur le reste, avec ma volonté de croire que les femmes peuvent s'écouter et se respecter entre elles malgré les incompréhensions, la violence, malgré tout.

Je le sais...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 1:31

Misfit .... ma réaction n'avait rien a voir avec le point de vue feministe que tu defends et que je respecte, je disais seulement ce que je pensais d'un point de vue humain ....

Je n'ai pas rebondi sur les comportements relevés par Chaton et qu'il est légitime de denoncer "bestial= viril"... Vraiment encore une fois Elisa mes propos n'etaient pas du tout destiné a fouler au pied les notrions que tu defends, je suis desolée si c'est ce qui a pu transparaitre, je n'y ai pas pensé 5 secondes.

Je suis désolée mais j'ai pas la force de poster plus ...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyMer 6 Fév - 13:10

Ok, j'ai fait preuve d'erreurs de jugement. J'aurais préféré qu'on éclaircisse les points d'ombre au fur et à mesure car les non-dits ont l'effet de boules de neige qui dévalent une pente, déjà très chargée en ce moment en ce qui me concerne.

Je crois que j'ai besoin de prendre du recul par rapport à pas mal de choses.

Je te présente mes excuses pour ces erreurs et je m'en vais creuser un igloo sous l'avalanche avant de pouvoir revenir tracer des sentiers un peu plus raisonnés... notamment ici. clin d'oeil

A toutes, bonne journée et désolée...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyJeu 7 Fév - 1:06

Bonsoir à toutes et tant pis si j'arrive un peu dans cette discussion comme un cheveu sur la soupe. Pas grand chose à ajouter aux interventions de Misfit... dont je partage l'indignation mot pour mot, sinon lui dire : comme votre colère me réjouit! Merci...
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyJeu 7 Fév - 1:14

Encore une chose, si je peux me permettre je regretterais de devoir renoncer à mon plaisir de vous lire ici. Et puis puisque la question féministe vous tient, comme pour moi, à coeur, ne me privez pas de mon envie de vous accompagner sur ce terrain, motivation principale de ma présence en ces lieux, voilà un thème que je cosidère comme trop peu abordé ici et je le regrette. Cette fois je me tais.
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MessageSujet: Re: Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol   Un livre d’un psychanalyste qui justifie le viol EmptyJeu 7 Fév - 13:48

Le féminisme a une longue histoire sur ce forum, comme il en a une dans toute forme de civilisation ou de micro-société puisque ce forum en est une. Il faut le tenir à bout de bras, en tout lieu. Ce n'est pas simplement une question de nécessité, même si cela en est une d'un point de vue humain et politique (j’aimerais être la militante que je ne suis pas, suffisamment); c'est je pense avant tout, une perspective bien trop souvent excentrée que nous avons sur le monde, où que nous soyons. Cette perspective étant au coeur de mon identité, comme pour d'autres femmes ou lesbiennes, il m'est impossible de la séparer de ce que je suis, de mon être à part entière. Je ne peux choisir de ne pas la porter, de la taire là où je veux être moi-même, là où je me dis, sincèrement, dans mon entier (qui est souvent débordant, je l'admets). Si je m'abstiens parfois - et je n'ai pas toujours le courage d'être égale à mes idéaux - je le fais parce que je sens qu'un milieu m'est devenu trop hostile ou/et parce que toute vision excentrée à celle du plus grand nombre est à la source de conflits trop souvent répétés que nous ne nous sentons plus parfois, la force de gérer, en particulier dans les lieux où des liens émotionnels se sont tissés (puisqu'ils sont bien évidemment le lieu d'une vulnérabilité).

Je sais être l'une des membres les plus actives de ce forum. Je ne sais pas si je le quitterai, tout à fait, un jour, parce que son histoire est liée à la mienne, à celle de mon enrichissement, parce que des liens demeureront toujours, je pense, malgré le fait qu'il est m'est parfois très difficile d'y demeurer. Et puis disons honnêtement qu'il est également l'une de mes douces utopies. J'ai toujours souhaité qu'il soit un lieu de rencontre véritable entre lesbiennes. Quand je parle de rencontre, je parle de diversité, de différences qui parviennent non seulement à se côtoyer, mais à se comprendre/s'appréhender dans leurs oppositions, à s'enrichir de la contradiction des points de vue débattus, voire qui parviennent à une certaine forme de solidarité, de soutien mutuel. Au-delà de nos orgueils respectifs, de nos fragilités, de tout… (Je parlais bien d'utopie Wink ).

Nous (le noyau fondateur et 'demeurant') avons tenté de faire en sorte que ce forum ne se limite pas à une seule dynamique, à une seule façon d'être ou de se retrouver/rencontrer ensemble. Il a fallu porter le féminisme ici, comme il a fallu porter cette volonté de réunion, volonté de demeurer un espace, un lieu d'échange et de rencontre ouvert au plus grand nombre.

Les conflits ont été si nombreux et si douloureux. Certes, je crois, enfin j'ose espérer, que le plus grand nombre de celles qui sont encore ici, étaient en accord avec cet idéal et se sont réjouies de la diversité qui a pu être au coeur de ce forum et continuent de la désirer. Cependant, l'histoire se fait pesante pour moi aujourd'hui. La facilité avec laquelle une ou deux personnes, ou simplement les circonstances, peuvent détruire ce qui est si difficile à maintenir est déconcertante.

Il doit y avoir deux féministes militantes actives ici. Disons que le féminisme est une nécessité pour un très petit nombre (et je ne demande pas à ce que cela le soit pour la majorité, même si cela reste un idéal, c’est l’échange qui m’importe). D'autres sont venues, comme toi, parce qu'elles étaient attirées par cet aspect du forum. Certaines sont venues écrire du bout du clavier en évitant soigneusement d'autres sujets qu'elles ne jugeaient pas dignes d'intérêt. D'autres sont venues pour 'briller intellectuellement'. Mais celles-ci on commis l'erreur de ne pas voir que ce forum était aussi un groupe et qu'en le négligeant, en négligeant certaines règles de bonne convivialité, ou au minimum de respect de la multiplicité des échanges quels qu'ils soient, elles négligeaient une cohésion sociale qui est à la base de tout fonctionnement d'un groupe. Et cela s'est soldé par des départs. D'autres ont sincèrement essayé de participer et d'échanger avec le groupe en entier, dans toutes ses formes d'expression, essayant de dynamiser le lieu. Mais là, nous n'avons pas su dépasser soit l'animosité personnelle, ou l'orgueil blessé sans doute et encore une fois, après la tension, les conflits et puis finalement les départs. Ces départs n’ont pas été anodins pour moi, ils ont eu le goût amer de trop d’autres départs dans ma vie. On peut avoir envie de continuer malgré les échecs, de continuer à s’investir avec toujours autant de motivation, mais lorsqu’ils se répètent, ou lorsque l’on s’est trop investie (à tort peut-être), lorsque l’on s’est investie avec des personnes en qui l’on a placé trop d’espoir, celui-ci finit par être touché.

Les conflits ont été récurrents. Et bien sûr nous le gérons toutes différemment. Je suis l'utopiste qui croit que l'honnêteté, le dialogue, la remise ne question personnelle de notre manière d'interagir permettent de régler les tensions. (Mais je suis naïve car je crois que cette volonté est partagée par toutes). Je crois que nous nous devons d'exprimer, mais aussi que nous nous devons de savoir nous interroger et nous remettre en question pour permettre que la cohésion demeure et que le forum, chacune, puisse continuer à avancer dans le respect des différences. Mais nous n'avons pas toutes à coeur de préserver un espace collectif. Le collectif est à mon sens, aujourd'hui, pour un grand nombre de personnes, un lieu où nous venons nous ressourcer, un lieu où nous venons en tant qu'individu, chercher ce qui nous profite (et c'est très bien). Mais ça ne va pas au-delà. La difficulté et la contradiction ne peuvent pas être au coeur de la démarche, il faut le meilleur de ce que nous voulons, uniquement.
Il n'y a pas à en vouloir à qui que ce soit, nous sommes douloureusement humaines et l'échec du collectif et de toute pensée 'hors de soi', du 'pour soi' est partout à l'oeuvre et il suffit d'une ou deux personnes pour déstabiliser tout un ensemble. Internet est le lieu d'excellence de consommation et puis chacune se préserve, à sa façon, c'est ainsi. Donc on choisit de céder à la préservation de soi-même et de ce qui contribue à notre bien-être, plutôt que d'être dans la violence de la confrontation de ce qui nous est différent, ce qui nous est difficile à appréhender.

Voilà pour le long résumé sur ce lieu.

Pour te répondre plus personnellement Mauvaise herbe (si tu permets le tutoiement Wink ).... Et puis sans doute pour faire connaître également ma position actuelle aux autres filles du forum.

Je me sens fatiguée, je me sens vulnérable.

On pourrait s'en tenir là, non ?

Mais bon, je pense que je me dois d'en dire plus, même si j'y vais à reculons car l’attente n’est plus au cœur de ma démarche, l'envie est étouffée, elle manque d'oxygène, ce renouvellement de petits atomes étrangers qui se combinent pour exister...

J'ai sans doute trop risqué de moi-même ici, comme ailleurs. Je sais que je ne peux être différemment, ailleurs que dans cet 'entier' qui se dit et va jusqu'à se vider entièrement de soi pour faire survivre ce en quoi elle croit. Je sais que cette façon d'être au monde, d'être à l'autre est absurde, qu'elle est dangereuse, inadaptée, à la limite du ridicule et du pathétique parfois.

L'accumulation d'échecs m'amène à ce sentiment d'épuisement et de vulnérabilité, car je sens qu'aujourd'hui mes ressources ne sont plus ce qu'elles étaient. Je suis de celles qui croient qu'il faut puiser, qu'il faut trancher dans l'entier de soi-même pour pouvoir réussir à être à l'autre, être au monde. Mais je ne peux plus, quelque chose s'est asséché, ma force vive s'est épuisée.

Alors bon, c'est sans doute temporaire, j'en ai vu d'autres. Je sais simplement que le recul, au minimum, est nécessaire car mon intégrité se sent menacée.

Mon espoir et mon désir demeurent. Mais ils ne peuvent plus être dans cette forme d'expression, dans les lieux où ils ont été. Je me sais riche d'autres formes d'expression, je sais que je peux me ressourcer dans certains endroits privilégiés et je vais le faire. Mais je ne peux plus me mettre à risque, pour l'instant, dans des relations à l'autre où je ne peux être entière. Peut-être dois-je être plus humble et comprendre que l'individualisme pratiqué avec raison est véritablement nécessaire et que l'on doit, oui, s'attacher à sa propre préservation. Laisser les autres prendre des risques, un peu aussi, voire l'exiger, apprendre à accepter que cela n'est peut-être pas dans leur intérêt ou leur motivation, comme je commence à l'apprendre pour moi-même.

Alors je ne sais pas à ce jour comment je vais continuer à poster ici mais je sais qu'il en est fini, du moins temporairement, de ce qui était auparavant.

Rien de négatif, le monde et nous-mêmes sommes en perpétuelle déconstruction/reconstruction et même si j'ai été énormément déçue ces derniers mois, je ne doute pas que cela sera un enrichissement au final.

Mais les filles ne vous trompez pas, il ne s'agit pas du forum, ni même de l'une ou de l'autre en particulier. Il s'agit de la déception de plusieurs espaces collectifs, militants ou non, de déceptions relationnelles à plusieurs niveaux, de manque de courage, de peurs, ou qui sait, d'un peu de rationalité qui m'arrive sur le tard. Laughing

J'ai besoin de prendre du recul, sans connaître par avance sa forme, besoin d'être différemment. Rien n’est tracé ni écrit, je tiens à toujours habiter le possible, il se peut que dans quelques jours je sois encore là à essayer de dire mon utopie dans un élan Don Quichottesque, mais je me réserve également la possibilité de poser mes propres limites. Je ne suis pas très douée je dois dire, mais que je sois dans l’erreur ou pas, quand la lune blanchit, il faut savoir retrouver son foyer.

Merci d'avoir eu le courage de dire dans un espace inconnu Mauvaise herbe. Wink
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